À propos
Notre époque est celle où le prolétariat, luttant en tant que classe contre le capital,
se remet lui-même en cause
et porte le dépassement révolutionnaire de cette société par la production immédiate
du communisme comme l’abolition de toutes les classes, l’immédiateté sociale de l’individu.
Dernières parutions :
On peut appeler ultragauche, toute pratique, organisation, théorie, qui définissent la révolution comme affirmation du prolétariat et simultanément critiquent et rejettent toutes les médiations qui sont la montée en puissance de la classe à l’intérieur du mode de production capitaliste (organisations politiques, syndicalisme, parlementarisme…) par laquelle seulement peut exister cette affirmation. En cela, l’ultragauche est une contradiction en procès.
Au travers des luttes de la « période 68 », puis durant les années 1970-80, émerge par bribes, de façon heurtée, par des impasses et des critiques successives, un nouveau paradigme de la lutte de classe, de la révolution et du communisme : la théorie de la communisation. Autonomie, autonégation du prolétariat, refus du travail, révolution à titre humain, la théorie de la communisation est née d’un bricolage théorique dans le cours chaotique des luttes et de la restructuration du capital.
La distinction de genre, l’idéologie, la pratique révolutionnaire comme autotransformation des individus et conjoncture font de la théorie de la communisation un chantier permanent.
118 pages - 7 euros
Théorie Communiste N° 24
Erratum : Une erreur s'est glissée dans les pages 5 et 179 de TC 24.
Le mot d'"asymétrie" s'y trouve en place de celui d'"asystémie".
Le titre de l'article de la page 179 est donc bien "L'asystémie et l'illégitimité de la revendication, ici et là...".
Pour une définition du terme d'asystémie, cf. la note 28 en page 44 de ce même numéro.